L´itinéraire que nous vous proposons s´approche d´un des sites naturels les plus embléma-tiques de la Communauté de Madrid : le refuge pour la faune de la Lagune de San Juan, protégé depuis 1991. Il s´agit d´une zone humide de près de 47 hectares. La lagune occupe 4 hectares, et les autres sont occupées par la végétation marécageuse qui entoure la lagune et la surveille. Cet ensemble d´eau et de végétation offre un abri parfait pour la faune typique de ces écosystèmes marécageux.
La Lagune, près de la rivière Tajuña, est placée dans les collines de gypse de la rive gauche de la rivière, des collines que font aussi partie de l´itinéraire, parcourant alors plusieurs écosys-tèmes : zone marécageuse, collines de gypse et champs de culture. Il s´agit d´une longue promenade : près de 19 kilomètres et demi. Pour le faire il faut aller en voiture jusqu´au village de Villaconejos où nous commencerons cet itinéraire.
N´ayant pas beaucoup de zones ombrées, il est recommandable de faire cette promenade en jours peu chauds. Il faudra aussi emporter de l´eau et des prismatiques pour observer les oiseaux. La route commence et finit à Villaconejos, village très connu par ses melons.
Le chemin commence dans la Grande Place. À gauche de la Mairie, on sort par la rue Santa Ana, qui mène à l´ermitage du même nom. Nous laissons l´ermitage sur la gauche et nous sortons du village par le chemin que nous avons juste en face, et qui coule entre les champs de melons. Le chemin, en bon état, arrive jusqu´à une déviation à gauche, juste devant une vieille maison de labourage. Nous poursuivons par là notre promenade. Ce chemin qui monte n´est pas en très bon état, et il a pas mal de pierres. Il s´agit du chemin de Valdezarza, qui conduit vers des collines appelées « Las Cuestas », à cause des pentes du terrain. Quand l´ascension finit, le chemin a de plusieurs virages pour s´adapter aux collines, entre des oliviers et des buissons de chanvre.
Les hirondelles jouent avec le vent et suivent le chemin avec nous. Nous commençons à des-cendre sans jamais nous écarter du chemin principal, en arrivant comme cela à un carrefour entre des champs de céréales.
Dès ce carrefour nous continuons tout droit par le chemin qui monte doucement en traversant des affleurements de gypse. Quelques mètres après nous quittons un chemin et montons toujours jusqu´à arriver aux ruines de la Cubilla, une vieille ferme à côté d´un lotissement qui porte le même nom. Nous tournons à gauche en arrivant à la clôture de la première propriété. Nous commençons une longue ascension par un chemin en pente. On arrive à un carrefour et nous tournons à gauche. Nous descendons un peu pour tourner ensuite à droite et encore à droite dans le dernier carrefour à côté d´un transformateur électrique. Nous sortons du lotissement et nous tournons à gauche. La voie s´appelle la Vereda de la Blanca, et c´est une voie d´élevage qui s´étend pendant assez de kilomètres et qui dessert les zones humides et les collines de gypse de la rivière Tajuña.
Quelques mètres après un panneau indicatif de la Lagune de San Juan nous signale le chemin à suivre. Nous arrivons à la cabane du Refuge de la Faune, où un panneau nous explique les caractéristiques les plus importantes de cet endroit naturel. Un peu après nous trouvons un observatoire d´oiseaux et le déversoir de la lagune. Si on ne fait pas beaucoup de bruit on peut observer la grande variété d´oiseaux qui habitent à la lagune, c´est pour cela qu´il nous faut emporter des prismatiques. Des panneaux nous aident à les identifier, d´après son aspect et la saison de l´année.
Nous quittons l´observatoire et nous poursuivons par la voie entre les champs de culture de la vallée de la rivière Tajuña, qui se devinent sur notre droite. Tout au long du chemin nous croisons beaucoup d´oiseaux : des hirondelles, des avions, des guêpiers. On peut aussi rencontrer des hérons et des aiglons. La voie finit à côté de la route de Titulcia, dans le virage où commence l´itinéraire de los Puentes, mais nous faisons un tour de 360 degrés pour nous enfoncer dans les collines qui s´ouvrent à notre gauche.
Nous montons vers les collines par un chemin qui court entre beaucoup de végétation maré-cageuse à notre gauche. Un peu plus loin le chemin s´éclaircit et nous passons devant les grottes des romarins. On voit clairement que le chemin suit la colline pour remonter entre beaucoup de buissons de chanvre.
A la fin de la voie nous traversons vers l´autre rive où il y a beaucoup de chênes kermès, une espèce de buisson aux feuilles épineuses qui forme une grosse broussaille difficile à pénétrer. Ils appartiennent au genre « Quercus ». Le chemin devient plus compliqué à cause des pentes qu´il faut remonter jusqu´à la maison de los Montero, une vieille bâtisse presque démolie qui domine tout le terrain. À partir de là nous continuons par une déviation qui descend à gauche, puisque l´autre chemin finit dans la maison.
Nous descendons vers un autre chemin que nous prenons à droite vers la propriété qu´on voit juste en face. Nous continuons tout droit et après une courte et dure pente nous arrivons au point plus haut de l ´itinéraire, 650 mètres. Alors nous commençons à descendre très doucement entre des champs de céréales, d´ oliviers et de vignobles. Sans nous écarter du chemin nous arrivons à une autre voie, juste sous une ligne de lumière. Nous tournons à gauche et ensuite nous continuons tout droit pour arriver à un second carrefour. Nous pouvons alors nous approcher de la source de Vilacabras, dont les propriétés curatives de ses eaux ont été à l´origine d´une station thermale. Pour y arriver nous tournons ensuite à gauche vers les ruines et les arbres qu´on voit au loin et nous continuons par le chemin qui tourne encore à gauche pour atteindre la source à moitié cachée sous un figuier. Un peu après on trouve les grottes inondées d´une eau cristalline qui approvisionnait la station thermale placée en haut et dont il ne reste que les fondations. La végétation marécageuse y est aussi très abondante.
Nous retournons par le même chemin, et en arrivant au carrefour nous continuos tout droit. Si on ne voulait pas visiter la source, il aurait fallu tourner à droite. Le chemin arrive jusqu´à Villaconejos, en passant devant la Cueva de los Frailes, où une inscription nous indique qu´elle a été bâtie plus de deux siècles avant.
Nous entrons dans le village sous la tour de téléphones portables par la rue Bayona, et nous continuons jusqu´à la Place de la Alegría. Dès là on voit les tours de l´église. Nous nous adres-sons vers la rue du même nom et arrivons à la Grande Place, où l´itinéraire finit.